Mata eu un léger soupir, sentant bien que quelque chose n’allait pas. Qu’il était triste de constater qu’elles, les deux sœurs, après s’être haïes et prises en pitié n’avaient put que construire une situation aussi tordue que fragile, dans laquelle flottait un parfum d’autodestruction…
Parfois, dans des rêveries au goût de désespoir, la démone aimait à se prêter à penser qu’un jour, un bel homme arriverait au château, tomberait amoureux de Mana et l’emmènerait. Bien sûr, les princes charmants n’existaient pas, tout comme la sortie du château, mais bon….
Rien de bon ne pourrait peut-être arriver tant qu’elles seraient toutes les deux, il y avait trop de cicatrices, de remords et d’amour teinté de haine. Chacune des deux sœurs se noyait dans sa propre culpabilité, sans comprendre également quel poison terrassait l’autre…
« ….. »
Avec douceur, la main de Mata vint chercher celle de sa cadette et la serra. C’était tout ce qui était en son pouvoir, pour le moment. Les paroles qu’elles s’échangeaient n’était qu’un dialogue de sourd, après tout… Peut-être qu’un jour, tout cela changera. Avant qu’il ne soit trop tard …